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Hier était une journée internationalement importante pour nOus , les grenOuilles :
Le 30 avril 2010, qu'il fasse beau ou qu'il mouille, c'est la fête à la grenouille : aux Etats-Unis, où cette initiative en faveur de la biodiversité a vu le jour, on l'appelle le "Save the Frogs Day". (ze frOg dAy, ça me plaît !)
"Seule une petite proportion du grand public a pris conscience
que les amphibiens sont en train de disparaître, et les efforts menés
pour leur conservation ne peuvent pas réussir si la population n'est pas
informée. Afin de mieux faire connaître cette situation critique, la
communauté scientifique a fixé au 30 avril 2010 la Journée pour le
sauvetage des grenouilles", peut-on lire sur le site Internet
californien de l'ONG Save the frogs, qui espère donner à ce rendez-vous
annuel une envergure internationale.
[...]
Pourquoi voler au secours des grenouilles, quand tant d'autres
espèces sont menacées ? Parce que la classe des amphibiens, qu'elles
représentent avec crapauds, salamandres et tritons, figure parmi les
plus fragilisées par l'érosion de la biodiversité.
[...]
"La plupart des grenouilles évoluent dans un double habitat,
terrestre et aquatique. De plus, leur peau perméable absorbe facilement
les produits chimiques toxiques, ce qui les rend particulièrement
sensibles aux perturbations de l'environnement", Les amphibiens sont considérés comme des
bio-indicateurs fiables : si leur santé va, celle de la biosphère va
aussi. (vous imaginez la responsabilité sur nos frêles épaules : la grenOuille, indicateur-révélateur d(e l)'humanité, gloups !)
"Les grenouilles ont survécu plus ou moins sous leur forme
actuelle pendant 250 millions d'années (je pressentais depuis longtemps que j'avais plusieurs vies dans les
pattes !) et ont résisté à d'innombrables
perturbations (adaptable qu'elle est la bestiole, j'vous l'dis !). Si aujourd'hui près d'un tiers des espèces d'amphibiens
est en voie d'extinction, c'est le signal qu'il y a quelque chose de
radicalement mauvais dans notre environnement".
[...]
Extrait de l'article de Catherine Vincent, Le Monde du 30 avril 2010
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