Où il est question d'oeufs

18 février 2009

D'œufs, d'eux, et d'E. aussi.

E., mon fil d'Ariane sur la Toile, m'habille aussi tendrement qu'elle me met à nue, tout en un.
Comment ça, un poil abscons ? Voyez plutôt.
Comment fait-elle la ~~bougresse~~ poétesse ?
Elle chausse ses oreilles, ouvertes en grand, jusqu'aux yeux. Puisqu'elle m'écoute avec les yeux.
Croyez-vous qu'elle lise par-dessus mon épaule ? A toucher du doigt ce que je tais entre les lignes, je la soupçonne experte en braille, la ~~poétesse~~ devineresse.
Lit par-dessus mon épaule, devine les impatiences, détoure les hésitations, tapote l'épaule quand son haussement se fait à mon égard dédaigneux. M'encourage de son petit regard. Et m'offre un tricot de mots.

Point d'images ici ce soir, il fait trop nuit, il fait trop noir. Juste une couverture. De mots.
Au point du jour demain j'irai en couvrir les plumes de la Grenouille (là où je voyage), et vous aurez les images (si vous êtes sages... oui je sais, elle était facile, mais irrésistible).

Œufs. Ne pas mettre ses œufs dans le même panier. Ne pas faire d'omelette sans casser des œufs.
J'ai plein de petits paniers, un pour chaque œuf que je fais pousser. Ouf !
Mais des œufs j'en casserai, avec plaisir ou sans faire exprès.
Des œufs à pious, des œufs à piafs, des œufs à mots. Des mots-pensées panseurs, des mots penseurs pansés. Des mots pour se réchauffer, des mots pour se (dé)poiler.

Comment ça, toujours un poil abscons ? Mais non, bien sûr que non.
Des mots donc.

Eux. "Mes" Eux, parce que je suis Leur, et que, bien sûr, on ne s'appartient pas.
Eux, mes poumons et mon squelette.
Eux, mes cinq. Eux, mes Quatre-Œufs et mon ToÂ, pour lesquels j'ai envie de frotter ici les premiers mots de mes Plumes.

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