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Bulles de Grenouille
14 juin 2010

the bOxer

C'est l'effet que je me fais parfois. Pas encore KO, mais à plat. Touchée par de drôles d'uppercuts. Sonnée.

J'ai eu dans l'idée, dans l'envie de poser mon fardeau ici. Celui qui a plombé de gris le soir de mon vendredi, celui qui a pesé jusqu'à l'étouffement le sommeil de ma nuit.
Oh, ce n'est pas un lourd fardeau. C'est un petit sac de billes, qui ne sont même pas les miennes.

J'ai mal à mon intolérance, j'ai mal à mon intransigeance, j'ai mal à mon impuissance.
Je voudrais calmer ma prétention et arrêter d'exiger du monde autour de moi qu'il se sente concerné aussi personnellement, et tant qu'à faire de la même manière que celle qui m'anime. Je voudrais ne plus m'indigner des incompétences que je rencontre, alors que les compétences que j'imaginais n'étaient peut-être qu'une vue de mon esprit tordu. Je voudrais ne plus être nauséeuse à ce point à l'indifférence. Qui suis-je pour attendre des choses d'une vie qui n'est pas la mienne, hein ?! Quel droit d'ingérence ?

Don Quichotte au féminin, vous l'écrivez comment ?



Je suis désolée pour ce billet un poil abscons peut-être, et qui ne touche rien qu'une irritation toute professionnelle (et récurrente). J'ai en brouillon des explications bien précises sur ce poids qui m'a préoccupé et qui s'estompe doucement. Peut-être le publierai-je. Mais je ne suis pas convaincue, un peu touchée par le "à quoi bon ?" ....

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Commentaires
M
j'ai lu ton fardeau, j'ai lu ce billet... je me sens très proche de toi...<br /> <br /> je me souviens d'un jour.... j'étais étudiante en allemagne. j'étais hébergé dans le studio du rez-de-chaussée, une famille vivait au dessus. lui était policier, elle mère au foyer. ils avaient 3 enfants.<br /> un soir j'ai été réveillée par des cris, des hurlements, des pleurs... le père était apparement en train de taper ses enfants de façons assez violente.<br /> le lendemain matin, je suis allée au lycée toute seule à pieds, normalement c'est la mère de famille qui m'y déposait avec ses enfants... et je n'ai pas su quoi faire. m'a mère m'a reprochée de ne pas avoir porté secours à personne en danger et m'a violemment disputée....<br /> la question que je me suis longtemps posée était donc de savoir de quel droit je pouvais m'introduire dans leur vie de famille? qu'est-ce qui me permettait ce droit d'ingérence? à moi, étudiante de 24 ans... contre le père, policier? a-t-on le droit de faire intervenir des tiers dans une famille? à partir de quand un enfant est-il en danger? est-ce que moi marie j'étais don quichotte et allais sauver tous les enfants du monde?...<br /> il paraît que j'ai été lâche de n'avoir rien fait,<br /> je pense parfois que j'ai laissé cette famille dans son fonctionnement, bien ou mauvais.... je ne sais pas.....
L
Pas de meilleure réponse que Juliette !<br /> Sauf que toi, tu gagneras à la fin.
P
j'aime tes revoltes ma belle... je suis à tes cotés. Always!
M
Moi aussi j'en ai marre souvent de remarquer l'égoïsme et le m'en-foutisme de bien du monde. Ca va de la voisine qui prend systématiquement deux places avec sa voiture dans la rue alors qu'il y en a si peu de disponibles, jusqu'à l'employeur qui dit le vendredi soir à 17h que la mission en intérim s'arrête. Comme ça pas le temps de trouver autre-chose pour le début de la semaine suivante... tout le monde s'en fout de l'autre. Pourtant, comme dit mon cher et tendre, il suffit de s'y mettre une seconde à la place, des autres pour savoir quoi faire. Ah ça va mieux, j'ai râlé un bon coup!
J
alors don Quichotte au féminin : g-a-e-l-l-e
Bulles de Grenouille
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