the bOxer
C'est l'effet que je me fais parfois. Pas encore KO, mais à plat. Touchée par de drôles d'uppercuts. Sonnée.
J'ai eu dans l'idée, dans l'envie de poser mon fardeau ici. Celui qui a plombé de gris le soir de mon vendredi, celui qui a pesé
jusqu'à l'étouffement le sommeil de ma nuit.
Oh, ce n'est pas un
lourd fardeau. C'est un petit sac de billes, qui ne sont même pas les
miennes.
J'ai mal à mon intolérance, j'ai mal à mon intransigeance, j'ai mal à
mon impuissance.
Je voudrais calmer ma prétention et arrêter
d'exiger du monde autour de moi qu'il se sente concerné aussi
personnellement, et tant qu'à faire de la même manière que celle qui
m'anime. Je voudrais ne plus m'indigner des incompétences que je rencontre, alors que les compétences que j'imaginais n'étaient peut-être qu'une vue de mon esprit tordu. Je voudrais ne plus être nauséeuse à ce point à l'indifférence. Qui suis-je pour attendre des choses d'une vie qui n'est pas la mienne, hein ?! Quel droit d'ingérence ?
Don Quichotte au féminin, vous l'écrivez comment ?
Je suis désolée pour ce billet un poil abscons peut-être, et qui ne touche rien qu'une irritation toute professionnelle (et récurrente). J'ai en brouillon des explications bien précises sur ce poids qui m'a préoccupé et qui s'estompe doucement. Peut-être le publierai-je. Mais je ne suis pas convaincue, un peu touchée par le "à quoi bon ?" ....