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Bulles de Grenouille
19 mars 2010

coOrdonnées

De l'autre côté de la voie de chemin de fer, ma journée sans le savoir avait pris une tonalité coordonnée à la sienne (en moins pluvieux des yeux).

Alors je reprends ce que je commençais à lui répondre avant de m'apercevoir que je pouvais faire autrement que de lui encombrer ses comm', déposer ici un p'tit billet.

Billet d'humeur, donc.

Hier matin, je me suis levée d'une nuit de près de 9 heures (avec une seule interruption vers minuit et demi, youpie) avec une tête chiffonnée des nuits sans sommeil. Je trouve ça pas rentable du tout de dormir beaucoup ! (je sais sans magnésium, fer ou vitamine C, le sommeil ne peut pas réparer grand-chose, finalement).

Hier matin, je me suis levée avec cette drôle d'impression de ne plus avoir de fond à l'intérieur, et donc rien sur lequel m'appuyer pour me redresser. Puis j'ai senti la mauvaise humeur agacée prendre le relais, un ras-le-bol hargneux. J'étouffai rapidement l'envie borgne que j'avais de retourner sous la couette (borgne parce que je ne l'envisageais que d'un œil).
Puis je suis allée bosser.

Je ne sais pas chez vous, mais chez nous les enfants (je parle des élèves) commencent à être trrrrrès énervés. Trrrès.

A 16h20 la crèche m'a téléphoné, après un popotin-qui-coule à suivre en pointillés sur le sol du couloir et 3 vomis... "euh si je peux me permettre, il vaudrait mieux éviter de venir le chercher en vélo, je crois qu'il ne le supportera pas...". Effectivement, le Piou était blanc pâle, les cernes prononcées, l'haleine misérable et tellement vide que je ne risquais plus rien sur le trajet du retour... Vu l'état de la Bête, il était évident que je n'irais pas travailler le lendemain (monhOmme avait une journée indéplaçable dans le mois, et c'était le lendemain, évidemment).

Je me suis demandé, un court instant, quelle connexion nous reliait, qui faisait que mon Piou sacrifiait un brin de sa santé pour que je puisse rester chez moi...
Mais ensuite, quand plus tard dans la soirée, j'ai senti ma fièvre monter au rythme de sa température, je ne me suis plus rien demandé du tout...

Ce matin, pas de longs moments de lecture apaisée à côté d'un Piou endormi dans une maison rangée tranquillement, comme j'avais pu l'espérer. Non, plutôt une drôle de valse à deux entre le lit et le verre de coca...

C'est pas grave. c'est juste dommage : ce week-end nous devions monhOmme et moi partir rien que tous les deux fêter dignement les 40 ans surprises d'un ami-très-cher sur une plage de Normandie...

Tant pis !

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Commentaires
C
argh, mince :/<br /> mais tu seras peut-être remise sur pied demain, non? c'est super pénible une gastro mais l'avantage c'est que ça dure pas trop longtemps, généralement. un week-end à deux, c'est dommage de louper ça...<br /> courage, et coca power!
N
Y'a un 40 ans chez nous samedi, c'est un peu moins loin que la normandie !<br /> ;-)<br /> <br /> PS : et puis y'aura l'autre dame fiévreuse, tu le sais…
L
Mais en même temps, ça me plaît cette idée qu'on soit fiévreuses en même temps (je sais, c'est con ;-) !!!
P
Oh, zut! Bon j'espère que le Coca (moins dégeu à boire que l'eau de cuisson du riz quand même, non?) va faire son effet...<br /> bises aux petits ( et grands) malades!
Z
mes pauvres, soignez vous bien !
Bulles de Grenouille
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