Aux pieds
Il y avait la tête, là où nous déposons nos fatigues et revêtons lunettes et rêves, qu'elle voulait voir, curieuse et généreuse (un mot gentil-sincère pour chaque chevet, je le sais, je les ai tous lus).
Il y avait ces pieds fatigués en descente d'escalier, ennuyés, à tourner en rond sur la marche en attendant la fin de la saison.
Il y avait ces pieds bien chaussés, n'en déplaise aux furieux.
Il y avait ces bouts d'essentiels planqués derrière ces chevets que ces lunettes de mauvais pied n'ont pas su voir. Se peut-il que l'essentiel reste à ce point invisible pour ces yeux ? Faudrait-il expliquer l'universalité du tournant d'escalier, le piétinement usé-usant du talon et l'envolée-vers-demain du bout pointu ou rond de la bottine ?
(photos empruntées à Lisa -sauf le dernier emprunté à Cyrano grâce à Google parce qu'un pied-de-nez ici s'imposait-, j'espère que tu ne m'en voudras pas. Un petit clic sur l'image, et vous serez chez elle.)
Les plus chouettes bouquets, à mes yeux, à mon nez, sont ceux au milieu desquels les narcisses s'épanouissent sereinement...
Au pied de mes nuits, il y a :
Et de l'autre côté de l'alcôve, mes illustrations préférées :