riEns
Le message d'hier s'appelait "riEns", donc, de ces petits riens qui sont autant de cailloux à mon collier. Chacun son chapelet... hé hé souvent je mets toute ma foi dans ces petits riEns-là. Petits riens qui restent comme ça.
Forcément, ce soir, j'hésite à poster mon petit billet.... de rien du tout. Annoncez qu'il n'y a (plus) rien à manger, et les gens gentils diront "ohooo dommage" d'une moue déçue. Alors le lendemain vous n'oserez plus leur présenter votre tarte à la rhubarbe... Ça s'appelle la crainte de l'effet raté. Je ne vous fais pas un dessin, hein ?, je suis sûre que vous saisissez parfaitement la subtilité du truc, hé hé.
Hier, je disais
Feuilleter de vieux carnets, retrouver ses gribouillis, sourire. Caresser ses vieux papiers, y mettre le nez, sourire. Fermer les yeux, savoir soudain, sourire et les rouvrir. Essayer pour voir, déchirer, coller, tamponner (être désolée pour sa swappée - compter sur son sens de l'humour et du travail bizarrement achevé). Sourire. Entendre ses talons sur le pavé, la porte claquer et découvrir sa surprise empaquetée. Sourire (et penser à elle, l'expatriée de l'Atlantique).
Hier, je disais que le printemps s'inventait / s'invitait dans ma gouttière (goutte hier ?)