Les douze posts de Cyrano
Oui, je sais, je tarde.
Pourtant, la porte tout juste refermée, je me suis précipitée, jubilant déjà à l'idée de la coiffer au poteau, et pour cause, elle avait de la route à faire !
Oui, mais voilà, pas le moindre petit mot au bout du doigt. Comment ça la Gre, le syndrome de la page blanche ?
Non pas exactement. L'envie de garder tous ces moments-là encore au creux de moi, avant de (vous) les jeter en pâture (gnark, gnark, gnark). De la difficulté surtout à trouver le mot juste, au milieu de ceux qui se bousculent pour épingler sans le faire dréguingoler, ce moment fort, intense, tout simple. Laisser la poésie de l'ineffable poursuivre son chemin dans ma caboche et vous raconter sans mentir mais sans l'amoindrir non plus la légèreté et l'authenticité des instants. L'enfilage de chouettes moments vrais qui font à mon cou un très joli collier. De ceux qui vont font plus forte pour avancer vers demain. Du bonheur en tranche comme je l'aime.
Non vous n'êtes pas chez les Bisounours (bien trop poilus à mon goût), et comme je le décline en mille mots plutôt qu'en deux, je pique à Cyrano sa tirade des nez, et la conjugue à la sauce Gre. Un peu de patience, ceci n'est que l'entrée.