Un régal, des régaux ?

On y retourne ?
p. 163
En fait, tout le monde s'en fiche. Les passants se pressent, les flâneurs n'ont cure d'un couple d'amoureux de plus : il en pousse sur les trottoirs autant que d'arbres, et ça fait un printemps avant l'heure que personne ne remarque.

Pour un peu je m'attendrai à lire "Atmosphère, atmosphère, est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ?", ou encore "des souvenirs, des souvenirs, est-ce que j'ai une tête à faire l'amour avec des souvenirs ?". Pour un peu, si ce n'était l'époque, hein ...
Mais j'y trouve la même joyeuse truculence, et un autre Paris harassant-usant-fatiguant, celui des pauvres hères mal tombés du côté de la barrière, le populo révolutionnaire ou courbé. bref, quel régal, je me délecte à toute petite lampée, je ne voudrais pas que ça finisse trop vite...

Que s'est-il passé entre la p.36 et la p.164 (j'en suis à la 271 en vrai ce soir) ?
Et bien j'ai lu un autre Patterson, puisque j'y avais trempé le menton (voui, j'ai toujours deux ou trois ouvrages en cours, parce que je ne sais jamais tout à fait quel sera le meilleur compagnon de gamberge pour la minute à venir. Mais j'en connais plein qui sont comme ça). Grave erreur ! Je confirme tes a priori Ktl ! C'était d'une abracadabrante apocalyptique... nullité. J'ai le droit de dire ça ? Je l'ai lu jusqu'au bout, parce qu'il était court, et je me marrais tellement je trouvais ça affligeant, puis un rebondissement m'attendait peut-être à la fin... Tu parles d'un rebondissement ! Même mes ricochets ratés vont plus loin !... comment dire ?  Pour faire court, il a croisé un mauvais remake de L'Exorciste (mais alors très mauvais), avec une vieille collection d'Harlequin... ça fait envie, non ? Je crois que ça s'appelait "La dernière prophétie" ou un truc du genre.

Pour ce qui est de notre Homme aux lèvres de Saphir... l'intrigue est posée, et le décor n'en finit pas de me plaire. Pour le reste, vous n'aurez qu'à lire...

La Gre, emballée (comme un pont)