3 juin 2010
fEmme
L'humeur se cabre, la tempête se lève. Je reconnais l'odeur, et le frisson sur ma chair. Succomberai-je cette fois, encore, sans maux dire ? Me duperai-je à nouveau, douze fois par an, sans sourire ? Accorderai-je à mon irritation tourbillonnante une légitimité amnésique sans cesse renouvelée ?
Non, je me contenterai pour cette fois, les sens en alerte et la vigilance printanière, de hausser les épaules, pendant que le torrent charrie ses larmes et ses gouttes de sang.
Le serial killer de mon humeur, c'est mon chromosome X.
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