nAître & reconnAître
Nu et reconnU ?
J'ai juste ces deux mots, ceux du titre, sur le bout du doigt sur le clavier. Je les tipote, je les efface, puis re. Ça fait une valse, une ritournelle.
Et c'est tout à fait ça. Une marée haute, une marée basse. Parfois ça mouille, parfois c'est sec.
Ça me travaille, ça me ricoche dans la caboche. La reconnaissance et moi, on se regarde en chiens de faïence depuis des années. On s'apprivoise, doucement, tout doucement. Alors surgit subrepticement une histoire de légitimité mal soignée, et on se lâche du regard, on se quitte des yeux, on s'ignore, on fait comme si l'autre n'existait pas.
Ce n'est quand même pas cette fichue histoire de reconnaissance qui me meut !
Si ?
Non.
Si.
C'est le billet de Violette qui réveille les fantômes-au-téléphone-gris.