Dimanche, y aura Charlotte !

C'est TRama qui le dit : dimanche 25 à 20h50 sur TF1 "L'un reste, l'autre part" de Claude Berri. Pas son meilleur, sans doute, mais avec , alors... ça ne peut pas être complètement raté, n'est-ce pas, il y aura toujours quelque chose à prendre.

Je ne suis pas la seule à me sentir terriblement attachée, par le soupir, par le sourire, par le murmure, à la demoiselle, non ? On a grandi (mais pas trop) avec elle.
C'est peut-être parce qu'on a le même âge, c'est peut-être parce qu'à la sortie de L'Effrontée, le monde s'était mis d'accord pour me trouver un faux air de Charlotte Gainsbourg... Le nez ? Pas la voix, c'est sûr, la mienne porte, et de manière plutôt claironnante. La queue de rat en forme de tresse plus probablement. (Ça m'est resté quelques années, - la ressemblance avec Mlle Gainsbourg, pas la queue de rat) puis on m'a trouvé un faux-air de Nathalie Baye ! Vous n'imaginez pas depuis, combien vieillir ne m'impressionne plus ! lol !)

Donc, je suis fidèle à Charlotte, un peu comme j'essaie de rester fidèle à moi-même, à travers mes âges. Charlotte chante, et je dépose son disque sur ma platine. Parce que c'est elle, presque que ça me plaise ou non. C'est tès con, j'en conviens. Mais ça m'a plu ! Ouf !
Tellement, que contre toute attente, le 4 octobre dernier, alors que les CocoRosie étaient censées accompagner notre Grenouillou sur le chemin de la sortie, c'est la "10" qui est restée scotchée à mes oreilles. Son sens profond soudain évident, l'émotion en grelot vibrant dans le gosier. La 10, elle dit ça (morceaux choisis)

Everything I cannot see

I feel you all around me / You are everything I cannot see / As the ocean crawls onto the shorline so you lap at the edges of me /(...) For as much as I need you I must walk away from you

You're my life, you're my hope, you're the chain, you're the rope, you're my god, you're my hell, you're the sky, you're myself, you're the reason I'm living, you're all that I have to discover
You're the rain, you're the stars, you're so near, you're so far, you're my friend, you're my foe, you're the miles left to go, you are everything I ever wanted, and you are my lover

(...) Today is the day / that we find out once and for all / now you know I must leave here / you must let me stand or fall
(...) and I love you now as I loved you then / but this island life has to end / (...) I will carry you with me / (...) so let's face this together / now the storm is finally though (...)

C'est bien d'un accouchement qu'il s'agit, n'est-ce pas ?

J'arrête là, l'émotion ne désenfle pas, le poumon suffocant, l'estomac vrillé, la rivière au bord des joues, et mon petit qui respire juste à côté, désormais.

La Grenouille, mais moi j'ai désenflé

Comments

[violaine]

et bien pour la riviere qui coule... t'as qu'a faire comme Nino... lui il chante "bateau, sur l'eau, la vivière, la vivière... "

- c'est quoi une "vivière"?
- on s'en fout, c'est beau!

[sophie.homeetc]

tu es impressionnante la grenouille! welcome!
pour charlotte, j'éprouve les même sentiments que toi. par contre cette chanson je pensais qu'elle s'adressait à son homme, mais pourquoi pas, elle s'adresse à une personne que l'on aime, un point c'est tout ;-)